Valérian, un petit goût de madeleine

Dans quelques jours, va sortir au cinéma, le film de Luc Besson :« Valérian et la cité des mille planètes ».
Une certaine effervescence accompagne la sortie de ce film qui est l’un des plus attendu de l’été 2017.
Il faut dire qu’avec un budget incroyable de presque 200 millions d’euros, Besson n’a pas lésiné sur les moyens pour adapter la série de Bande dessinée à l’écran. Du coup Valérian se retrouve propulsé film le plus cher de l’histoire du cinéma français et détrône « Astérix aux Jeux olympiques».

Les premières critiques concernant le film sont déjà tombées et on peut constater qu’il divise fortement. Le grand écart des analyses, va du « film de l’année 2017 » à « un candidat en lice pour gagner les Razzie Awards»…  Ces réactions étaient prévisibles et il faudra se faire sa propre opinion dans les salles obscures. J’adore dire « dans les salles obscures», ça fait pro!
Mais si, sur le traitement d’une telle œuvre peuvent planer quelques inquiétudes,  rappelez-vous du cinquième élément, et surtout, comment c’était bien! Alors restons positifs 😉

 

 

Chez slamsOft Corp. on aime bien les aventures de Valérian et Laureline, mais personnellement, avec un seul album en ma possession (l’ambassadeur des ombres), on ne peut pas dire que je sois un fan de la série depuis la première heure… Toutefois, cette Bande dessinée à pour moi un caractère particulier, car elle a un petit goût de madeleine « Proustienne« .
Pour vous mettre dans l’ambiance et vous décrire ma première immersion dans l’univers créé par Pierre Christin et Jean-Claude Mézière, je vous plante le décor:
Dans l’un des meubles d’une chouette maison de vacances en Bretagne, traîne une vieille collection de « Pilote » appartenant à un oncle amateur de BD. Pour ceux qui ne connaissent pas « Pilote », il s’agit d’un magazine hebdomadaire de bande dessinée français publié d’,  qui permettait de lire, par épisodes de 2 ou 3 pages, le contenu d’un album. Il fallait donc être patient et attendre la parution suivante pour pouvoir lire la suite.
Je n’ai pas eu à faire preuve de patience, puisque confortablement installé dans mon canapé du haut de mes 10 ans, j’avais à ma disposition l’ensemble des magazines. Je pouvais donc les enchaîner à ma guise entre les baignades et les ballades. Ce que je fis!

J’ai donc pu découvrir avec plaisir au milieu de nombreuses autres histoires, celles de Valérian et Laureline par salves de quelques pages.
En bon fan de star wars, j’ai tout de suite adhéré à l’ambiance si particulière qui régnait dans ce space-opera plein d’aliens et d’environnements de ouf. Mais j’ai également bien accroché avec le trait de Jean-Claude Mézière, qui a très probablement, largement contribué au sucés de la série.

L’univers de Valérian est donc pour moi, en plus d’être riche, intéressant et esthétiquement réussi, associé aux crêpes, aux beaux jours et à la glandouille. Il semble donc naturel que la sortie imminente de cette adaptation de la bande dessinée à l’écran, ait fait naître en moi une certaine excitation.

Si Luc Besson a eu quelques égarements cinématographiques, il a quand même réalisé de sacrées pépites. Espérons que le « Valérian » qui sort fera parti du lot. Et si finalement il n’est pas à la hauteur des espérances, il est toujours agréable de l’attendre avec impatience et curiosité.

Nul doute que bon nombres d’employ-Eggs de la slamsOft Corp. feront partie de la fête lors de la sortie du film à Egg-city (Et oui, le film sort aussi à Egg-city 🙂 )

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