En 2016, ma petite m’oeuf et moi avons eu la chance de faire un voyage au Japon.
Libérés pour quelques temps de nos activités et obligations au sein de la SlamsOft Corporation, nous avons fait un petit périple entre Osaka, Kyoto et Tokyo. Et franchement, c’était TOP.
Pour le dernier jour, nous voulions finir en beauté, avec ce qui devait être le clou de notre séjour:
La visite du musée Ghibli à Mitaka dans la banlieue de Tokyo.
Personnellement, je suis vraiment très fan de toutes les productions Ghibli. En particulier celles de Miyazaki et Takahata. Je trouve que ces deux créateurs sont absolument géniaux et j’avais adoré l’exposition consacrée à leurs travaux sur les Layouts au musée des Arts Ludiques sur Panam, il y a quelques années.
Ce fut pour moi une révélation esthétique!
Suite à cela, je me suis mis à traquer et collectionner les crayonnés originaux des productions de l’animation japonaise que ma bourse me permettait d’acquérir.
Alors quand j’ai su que j’allais pouvoir aller dans le saint des saints, pour contempler les œuvres qui m’ont tant fait rêver, j’ai atteint la plénitude tantrique cosmique supra-luminique!
Je n’aurais manqué cette visite pour rien au monde…
Un endroit plein de mystère
Une des particularités de ce musée, c’est que l’on ne peut pas acheter ses billets sur place. Il faut donc les réserver en fonction des disponibilités et de l’affluence.
C’est bien-sûr ce que nous avons fait. Et par chance, nous avons réussi à les obtenir pour la date prévue.
C’était parfait car, pour le dernier jour de notre séjour au Japon, nous allions pouvoir pénétrer dans cet endroit fabuleux, probablement rempli de merveilles et de trésors insoupçonnables.
Quelle joie et quel beau finish!!!
Les photos étant interdites à l’intérieur de l’établissement, peu de visuels circulaient sur le web. Et même s’il était possible d’en trouver et d’en consulter, nous ne voulions pas nous spoiler la visite!
Avec cette réservation de tickets destinés à quelques élus et le petit mystère qui planait autour de cet endroit, nous avons eu une grosse montée de Hype.
Nous avions l’impression de nous rendre dans la chocolaterie de Willy Wonka!
Et l’excitation a atteint son paroxysme quand, sur le chemin qui mène de la gare au musée, nous avons vu apparaître les panneaux Ghibli qui nous faisaient le compte à rebours de la distance qu’il nous restait à parcourir avant d’arriver.
A ce moment, je me sentais un peu comme un enfant avant noël… L’impatience était à son comble!
Du coup, avec tout ça, les attentes de cette visite étaient peut-être un peu trop élevées…
Douche froide et Désuétude
Il est vrai que lorsque l’on arrive sur place, le musée a un aspect vraiment curieux et intriguant.
L’observation de son architecture originale et décalée, nous a permis de patienter dans la longue file d’attente qui serpentait devant les portes d’entrées.
Mais une fois à l’intérieur, il n’en reste pas moins petit et il n’y a pas grand chose à voir…
Pour moi, le mot qui caractérise cet endroit est « désuétude« .
C’est une drôle de maison imprégnée de mélancolie. Un endroit oublié du temps.
On pourrait comparer ce lieu à un mixe entre un jardin d’enfant et l’un de ces petits musées de l’artisanat que l’on peut trouver au 4 coins de la France. Un de ces lieux où les quelques modèles d’exposition qui sont présentés, n’arrivent pas à occuper suffisamment l’espace pour habiller les pièces qui les contiennent.
Cela donne un sentiment de vide, d’abandon et donc de « désuétude« …
Peintures murales et jolis vitraux, la décoration est pourtant originale et soignée. Il y a des cachettes, et des petits bidules disséminés à droite à gauche, mais tout n’est que façade. Le contenu n’est pas là!
Les enfants s’y amusent, mais je pense que beaucoup de grands restent sur leur faim… Car ne sont exposées que très peu de pièces de l’univers pourtant si riche des studios.
Même la boutique de souvenir n’est pas top… Il y en a une bien mieux à Kyoto dans le quartier de Gion.
En plus, comme c’est un peu perdu dans la banlieue de Tokyo, on perd du temps dans les transports et il n’y a pas grand chose autour… Du coup, et vu tout ce qu’il y a faire dans la capitale Nippone, je trouve que ça ne vaut pas le coup de venir une demi journée.
Sauf si bien sûr on passe un mois sur place.
Une note positive tout de même
Lors de la visite, un endroit a tout de même suscité notre intérêt…
Aménagée en atelier d’animateur de dessin animé, cette partie du musée nous donnait l’impression d’être plongée dans l’ambiance de travail de Miyazaki et de Takahata. Elle fourmillait de détails et nous renseignait quelque peu sur la méthode de production d’un long métrage d’animation.
Des papiers et des notes en tous sens. Des crayons, des pinceaux, des couleurs dans tous les compartiments d’anciens bureaux, accompagnés de leur mobilier et d’un méli-mélo de lampes et d’horloges. D’innombrables dessins et croquis accrochés partout, autour de petites étagères remplies de tout un fatras d’objets, source d’inspiration. Des jouets, des maquettes d’avions ou de bateaux.
Bref un véritable petit bazar d’artiste organisé.
C’est vrai que ça c’était chouette!
Autre truc sympa, il y a une super photo à faire sur le toit!
Les tickets réalisés avec des petits morceaux de pellicule de film que l’on vous remet en échange de votre billet d’entrée, sont également vraiment top!
Mais bon, en comparaison de tout le potentiel artistique que ce musée représente, ces quelques éléments, dont nous avons fait assez vite le tour, n’ont pas suffit à combler nos attentes…
GoodBye musée Ghibli, nous ne reviendrons pas…
Ce qui vient d’être livré dans ce Tube, n’engage que moi bien-sûr!
Il y a probablement beaucoup de personnes qui ont apprécié la visite du musée Ghibli.
N’hésitez pas à laisser vos impressions dans les commentaires ci-dessous, si vous avez également visité les lieux!
Après tout, je ne suis peut-être qu’un sale râleur et comme je ne suis plus un enfant, la magie du lieu m’a peut-être échappé…😜
Sinon, Miyazaki et Takahata for ever!!!
Voilà, c’est tout pour ce Tube consacré au musée Ghibli et la SlamsOft Corporation vous remercie d’y avoir glissé. Pour la référence STAR WARS citée dans le titre, c’est par ici: « Star wars for ever, mais… STOP! » .